Bonjour les Boucles et Bouclettes !

Aujourd’hui nous sommes de retour avec une nouvelle interview, et c’est avec Maëlle Cabarrus que nous avons eu la chance de discuter En Boucle etc…

Maëlle Cabarrus, aussi connue sous le nom de Misscamaelle, est entrepreneure, experte cheveux, mais aussi coach beauté & estime de soi.

Tout commence sur Youtube en 2010 avec des conseils et des tutos sur le soin et l’acceptation des cheveux crépus. Elle y partageait aussi son évolution capillaire pour montrer qu’avoir des cheveux crépus, sains et longs est possible.

Au fil des années, Maëlle est devenue experte cheveux frisés/crépus et a développé sa méthode de coaching capillaire en ligne : la méthode « A La Folie ! ». Elle allie aussi dans ses coachings capillaires du coaching beauté et estime de soi qui vont de pair avec sa philosophie : révéler et assumer entièrement sa personnalité et la femme que l’on est.

En 2019, Maëlle a organisé deux « A La Folie Days », des évènements qui ont eu lieu en Ile de France et à la Guadeloupe.

Femme à la personnalité plutôt cash, on aime son franc-parler…et vous ?

BONJOUR MAËLLE, RACONTE-NOUS TON PARCOURS ?

Le gros changement pour moi a été quand j’ai découvert, totalement par hasard grâce aux communautés qui se créaient sur internet, que les cheveux crépus pouvaient être portés au naturel. Ma perception du monde a changé parce que j’ai découvert que ce que je croyais fermement (par exemple que les cheveux crépus ne peuvent pas être portés au naturel) pouvait être faux.

Au même moment, je découvre aussi le « concept » d’estime de soi, c’est-à-dire le fait que je suis quelqu’un et que j’ai le droit d’exister dans mon entièreté, comme je suis. Donc le fait de considérer que je ne pouvais pas exister avec mes cheveux naturels était un problème, et je pouvais exiger ma place telle que je suis.

Tout cela a changé mon regard sur le monde, sur la beauté. J’ai arrêté de croire systématiquement que le lisse était plus beau, et je suis repassée au naturel. Et ensuite, j’ai réalisé que c’était un sujet épineux pour tout le monde et que le sujet était pris avec violence, même quand je n’en parlais pas. Rien que le fait d’entrer dans une pièce avec mon afro crépu court, j’avais l’impression de blesser tout le monde et on me posait toujours des questions teintées d’agressivité.

C’est comme cela que j’ai créé ma chaîne Youtube en 2010, alors que j’étais encore étudiante en école de commerce et que je pensais encore à ce moment-là faire ma carrière dans la finance de marché. A l’époque il y avait 2 ou 3 chaînes Youtube francophones, 2 ou 3 blogs, très peu d’information en français, donc je me suis dit « allez, je vais y aller, c’est nécessaire ! ».

Petit à petit c’est devenu plus que ça et bien plus important pour moi, le sujet m’obsédait complètement. Un an après la création de ma chaîne, je me suis rendue compte qu’économiquement parlant il y avait quelque chose à faire et qu’une nouvelle industrie était en train de se construire puisque les cheveux naturels n’étaient pas encore à la mode. Je sentais que j’étais au début de quelque chose et qu’il fallait y aller.

Finalement pour des raisons financières, j’ai quand même démarré une carrière dans la finance avec ma chaîne Youtube en toile de fond qui vivotait parce que je m’investissais à fond dans ma carrière. Mais en arrivant à mes 25 ans, je me suis vue être emportée par la vie avec la certitude que plus tard j’aurais regretté de ne pas être sortie du chemin tout tracé. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me lancer, c’était maintenant ou jamais.

Milieu 2014, donc 6 mois après, j’ai erré pendant un an, ne sachant pas exactement quoi faire ou quoi créer. Puis en 2015 j’ai décidé de créer un site e-commerce d’accessoires capillaires spécialisé pour les cheveux volumineux et texturés. Peu de temps après, j’ai lancé une offre de coaching capillaire et j’ai démarré des ateliers à Paris.

Petit à petit, en 2016 je suis revenue vers la voie de « l’éducation », ma voie initiale, avec des coachings individualisés sur 3 mois et des ateliers à Paris et en Guadeloupe, mais je ne dégageais pas assez de chiffre d’affaire pour en vivre.

Fin 2016, j’ai commencé à me former au marketing et j’ai rejoint un groupe d’entrepreneurs qui m’ont conseillé de créer un programme capillaire en ligne, alors qu’aider les personnes à distance me semblait complètement fou.

Début 2017 j’ai écrit mon 1er programme capillaire « Crépus&Longs » qui est jusqu’à aujourd’hui mon programme bestseller. Puis j’ai créé 2 autres programmes cette année-là, « Crépus&Sains » et « Crépus&Glam ». Entre temps j’ai aussi créé des packs, avec des routines sous forme de fiches et des produits que je sélectionnais moi-même en fonction du type de cheveux.

Du coup, avoir le site e-commerce en parallèle est devenu compliqué. Je ne pouvais pas m’investir à fond ni dans le e-commerce, ni dans le coaching avec les programmes, ni dans les packs, donc ce n’était pas viable. Je commençais aussi à me sentir étriquée dans le sujet « capillaire » seul, alors que j’avais compris plusieurs années avant que c’était une question d’estime de soi. J’avais aussi envie de transmettre ça, et pas seulement que la transformation que j’apportais au gens s’arrête aux cheveux, ça restait frustrant pour moi.

Donc début 2018 j’ai décidé de trouver le moyen de me concentrer sur le coaching et d’arriver à étendre mes horizons d’activités au-delà du capillaire. J’ai arrêté les produits physiques (site e-commerce d’accessoires et les packs) et j’ai créé un programme de coaching sur l’estime de soi.

COMMENT DÉFINIRAIS-TU TON HISTOIRE CAPILLAIRE AVEC TES CHEVEUX CRÉPUS ?

C’est une histoire d’amour avec mes cheveux et le fait de les découvrir. D’ailleurs c’est pour cela que j’ai donné le nom « A la folie ». Mais c’est une histoire d’amour envers moi-même aussi parce que ça a été très fort de réaliser que j’ai le droit d’exister, que l’existence de mes cheveux était étouffée et donc que j’étouffais des aspects de ma personnalité.

Mais je dirais aussi que c’est une histoire de prise d’indépendance. Je suis une personne très anti-conformiste, j’ai beaucoup souhaité et essayé d’être « normale », de faire des choix que tout le monde ferait et disparaître dans la foule. Mais avec mon aventure capillaire, je me disais que j’avais le droit d’exister comme je suis et donc j’ai décidé de faire les choses comme j’en avais envie.

COMMENT PRENDS-TU SOIN DE TES CHEVEUX ? RACONTE-NOUS TA ROUTINE CAPILLAIRE ET QUELLE EST TON ASTUCE POUR AVOIR DES CHEVEUX SAINS ?

Ce qui est important c’est de rentrer dans une routine et d’atteindre ce point où la routine capillaire n’est plus quelque chose de compliqué, mais quelque chose que l’on oublie et que l’on fait naturellement et spontanément.

Je dis souvent que ça devrait être comme se brosser les dents : ce n’est pas un truc auquel on pense, ce n’est pas une corvée, on se brosse les dents, point. Arriver au point où le bon soin de ses cheveux est intégré dans sa vie quotidienne devrait être l’objectif de chacune.

Pour moi la routine se joue en 3 temps :

  • il y a ce que l’on fait chaque jour,
  • ce que l’on fait chaque semaine ou tous les quinze jours,
  • et ce que l’on fait plutôt à l’échelle du mois ou de 6 semaines

Des soins normaux, complets classiques toutes les semaines ou tous les week-ends. Au quotidien, ne jamais autoriser ses cheveux à se tasser, donc toujours les natter en tendant bien les racines, les longueurs et les pointes.

Et à plus longue échelle, penser aux soins spéciaux, comme les soins protéinés et les soins booster d’hydratation que j’ai inclus dans mes programmes. Ils viennent donner aux cheveux ses petits trucs en plus dont ils ont absolument besoin et qui ne sont pas apportés par les masques hydratants que l’on peut faire classiquement en semaine.

Un de mes grands chevaux de bataille est la manipulation parce que de base, on a des gestes trop brutaux sur nos cheveux. En général quand quelqu’un arrive en coaching chez moi, je trouve toujours que sa manipulation n’est pas bonne, que les cheveux sont mal manipulés, c’est-à-dire manipulés d’une façon qui va favoriser les nœuds et la casse, et qui ne va pas faciliter l’entretien des cheveux. C’est pour cela que beaucoup de personnes se « fatiguent » de leurs cheveux parce que leur manipulation n’est pas optimale.

Les choses qui ont le plus de valeur vont en général demander qu’on leur consacre quelques mois ou années pour arriver à les intégrer. C’est comme quand on se remet au sport par exemple. Or en général on manque de patience, c’est peut-être lié à notre époque d’ailleurs, mais c’est dommage de voir le peu d’énergie que l’on est prêt à consacrer à quelque chose qui va être une vraie amélioration, profonde et à long terme, pour notre vie.

Donc apprendre à manipuler ses cheveux peut prendre du temps, c’est vrai, mais ça vaut largement le coup, et une fois acquis, c’est acquis pour la vie.

DEPUIS QUE TU ES DANS LE DOMAINE, QUE PENSES-TU DE L’ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ SUR L’ACCEPTATION DES CHEVEUX CRÉPUS, FRISÉS, BOUCLÉS ?

C’était très lent au début. Il y a eu plusieurs actions réalisées, comme le blogging et les vidéos comme les miennes, mais aussi des actions plus massives comme par exemple Clarisse Libène qui a organisé la 1ère Natural Hair Academy. Pourtant pendant plusieurs années ces actions ne déclenchaient pas grand-chose.

Puis il y eu une accélération d’un coup vers 2013-2014, que j’ai adorée voir, avec beaucoup plus de personnes qui se sont mises à porter leurs cheveux crépus au naturel. Les cheveux crépus ont depuis plus de place dans les magazines, donc c’est une vraie évolution et quelque chose de positif.

Mais il y a maintenant un phénomène qui m’inquiète, parce que c’est devenu à la mode et presque normal de porter ses cheveux au naturel, et j’ai des craintes sur la conscience que l’on a à savoir d’où l’on vient. Quand j’entends parler des gens plus jeunes et dire des choses comme « mes cheveux crépus sont trop durs, trop dégueulasses » en toute décontraction et sans charge sociale, ça me fait hérisser le poil !

On s’est trop battu pour que ce genre de phrases se dise encore. Quand on a démarré il y avait cette lutte identitaire pour se réapproprier notre beauté et la faire accepter. Donc est-ce que la jeune génération, alors qu’on est si peu de temps après le phénomène Nappy, peut déjà se permettre de dévaloriser d’elle-même ses cheveux en toute décontraction ? Peut-être, je ne sais pas mais en tout cas ça m’interpelle…

QUELLE REMARQUE OU QUESTION ENTENDS-TU LE PLUS SOUVENT LORS DE TES COACHINGS ?

C’est un peu biaisé parce que les personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux, qui ont déjà lu mes contenus et qui viennent vers moi pour du coaching ont déjà changé d’avis sur le soin de leurs cheveux, ou alors savent qu’il y a un certain nombre de choses à ne pas me dire !

Quelque chose qui ressort beaucoup et qui me surprend à chaque fois ce sont les choses du type « beaux cheveux, belles racines », c’est-à-dire quand on me dit « oui mais moi j’essaie, mais c’est vrai que je n’ai pas une texture de cheveux comme telle ou telle personne, je n’ai pas une belle racine ou de beaux cheveux comme… ». D’où ça sort ?

Je suis fondamentalement contre le fait d’appeler « beaux cheveux » des cheveux avec une boucle moins serrée ou avec un grain plus régulier. Quand les gens me disent ça je les reprends systématiquement parce que c’est le genre de détails qui participent à nous maintenir dans cette vision des choses où le cheveu crépu est moins bien. Je ne suis pas pour une hiérarchisation de la texture.

TU AS NOTAMMENT CRÉÉ UN PROGRAMME QUI S’APPELLE “SOS CHEVEUX DIFFICILES” POUR SE SIMPLIFIER LE SOIN DE SES CHEVEUX FRISÉS/CRÉPUS. POURQUOI AS-TU RESSENTI LE BESOIN DE CRÉER UN PROGRAMME QUI ASSOCIE LA SIMPLIFICATION AU SOIN CAPILLAIRE ?

En 2018 pour les 10 ans de mon retour au naturel, j’ai voulu faire un bilan et j’ai demandé aux membres de ma communauté, notamment des personnes qui ne suivaient pas mes programmes, leurs témoignages sur leur retour au naturel.

Et j’ai eu beaucoup de « c’est difficile », « non mais j’adore mes cheveux, mais faut reconnaître Maëlle que c’est difficile » ou « c’est super que la société ait changé son regard sur les cheveux crépus, mais faut admettre que c’est difficile ». Je trouvais ça triste, dommage et tellement pas représentatif de ma réalité avec les cheveux crépus que je me suis dit qu’il y avait quelque chose à rectifier.

Et comme j’avais fait beaucoup de vidéo sur le soin et l’entretien des cheveux, je me suis dit que j’avais peut-être aussi moi-même contribué à leur donner l’impression que c’est difficile parce qu’il y a plusieurs étapes dans le soin, etc…Donc j’ai créé ce programme « SOS Cheveux Difficiles » pour dire qu’en fait pas du tout, on peut vivre ses cheveux différemment.

J’y fais un mix d’un peu de psychologie, de mental (pour envisager le soin de ses cheveux différemment) avec un peu d’organisation (comment tu vis ta journée, comment tu structures ton soin capillaire pour que ça s’intègre dans ta vie d’une façon naturelle). C’était mon envie de faire pencher les choses dans une autre direction.

ON RENCONTRE SOUVENT DES PERSONNES (QUI EN GÉNÉRAL N’ONT PAS LES CHEVEUX CRÉPUS, FRISÉS OU BOUCLÉS) QUI NE COMPRENNENT PAS DU TOUT EN QUOI LE SOIN DES CHEVEUX “TEXTURÉS” EST INTIMEMENT LIÉ À L’ESTIME DE SOI. COMMENT LEUR EXPLIQUERAIS-TU CE LIEN ?

On a tous culturellement des repères différents, donc je l’expliquerai de façon différente en fonction des personnes.

Les entrepreneurs que je fréquente sont pour la plupart blancs et ne connaissent pas et ne comprennent pas la nature de ce que je fais. C’est complètement fou pour eux de monter une entreprise viable de coaching sur les cheveux crépus.

Donc j’axe mon explication sur leur vision de la société et sur le fait qu’ils ont grandi blancs dans un monde de blancs, donc c’est normal qu’ils ne comprennent pas puisqu’ils n’ont jamais été confrontés à cette situation. C’est comme un poisson dans l’eau, il ne se rend même plus compte qu’il est dans l’eau, l’eau est autour de lui, il nage, c’est normal pour lui.

Si soudainement on l’enlève de l’eau, il se débat, il étouffe, etc…Donc je leur dis qu’être une personne noire aux cheveux crépus qui grandit en occident, c’est comme être un poisson hors de l’eau, en tout cas jusqu’à récemment.

Tout ce qu’il y a autour de cette personne, les affiches, les magazines, les émissions, ce qui est considéré comme beau, toutes les « normes », l’eau dans laquelle cette personne nage est faite pour les personnes blanches. Des exemples tout simples mais qui me choquent : on appelle des vêtements nudes des vêtements qui sont beiges, et donc qui ne vont pas du tout aux personnes à la peau noire !!

Du coup, pour nous c’est un problème d’estime, parce qu’on va naturellement se plier dans tous les sens pour être dans la norme. Et comme on a grandi dans un monde dans lequel la norme est d’être blanche aux cheveux lisses, on se dévalorise, ce que l’on est n’est pas beau, n’est pas conforme, n’est pas correct, donc on le considère nous-mêmes comme tel.

C’est pour cela que ça touche directement à l’estime, et à quel point on considère que son soi à le droit d’exister, a sa place et a de la valeur.

En plus nous sommes des femmes, donc la 1ère injonction de la société envers nous c’est d’être belle, même avant d’être de bonnes mères et d’être intelligentes. Donc quand qui tu es est autant à l’opposé de la norme de beauté, ça entame forcément ton estime de soi.

EN LISANT TES NEWSLETTERS, ON A L’IMPRESSION QUE TU AS MIS DU TEMPS AVANT D’OSER AFFIRMER AUPRÈS DE TA COMMUNAUTÉ TA VRAIE PERSONNALITÉ, ET UN TON ET UN FRANC-PARLER TRÈS CASH QUI TE RESSEMBLENT VRAIMENT. COMMENT S’EST FAIT LE DÉCLIC ET COMMENT AS-TU RÉUSSI ENFIN À T’AFFIRMER TELLE QUE TU ES ?

Naturellement je suis une personne plutôt directe, plutôt cash, j’ai un franc-parler. J’ai commencé à l’assumer après l’adolescence en décidant d’arrêter d’être politiquement correct et conforme, et d’assumer mes points de vue particuliers. J’ai souvent des points de vue qui créent des silences dans les conversations et j’ai commencé à aimer cette gêne !

Mais en ligne, ça a effectivement mis plus de temps. J’étais très différente sur internet. L’image que l’on avait de moi était l’image d’une personne calme, gentille et douce, qui fait attention à ne pas choquer les gens, alors que je ne le suis pas du tout dans la vraie vie.

Je n’avais pas trop de problème avec ça jusqu’au moment où j’ai commencé à faire du marketing et à vendre plus directement. Là j’ai été confrontée à comment mettre du moi sans y mettre les aspects choquants.

Mais j’avais cette grande peur de perdre ma communauté et de mettre en périple mon business. Pendant plusieurs mois, j’ai mis plus de mes opinions mais en restant sur des sujets « safe », sans aller sur des sujets qui peuvent choquer ou fâcher, et finalement ça a été bien plus dur pour moi. Je me sentais me trahir moi-même, ce n’était pas agréable, voire douloureux.

Et puis finalement j’ai décidé de laisser tomber cette peur, et tant pis si ça fâche tout le monde. C’est le moment où j’ai commencé à être moi-même, plus dans le franc-parler et tant mieux puisque les gens qui me découvrent savent quel genre de personne je suis, et peuvent donc décider de me suivre ou de venir vers moi pour du coaching, ou pas.

En étant moi-même, je veux aussi donner l’opportunité aux gens qui viennent vers moi de pouvoir être eux-mêmes, d’exprimer leurs opinions et de vivre leur vérité.

QUELS SONT TES PROJETS À VENIR ?

En 2020 il y a deux choses importantes que je veux faire :

  • mettre en place mon programme A La Folie en anglais pour aller sur le marché anglophone,
  • et étendre A La Folie au-delà des cheveux, sur tous les domaines de la beauté qui sont utiles pour reprendre le pouvoir et ne plus être esclave des injonctions qui nous enferment dans des boîtes et que l’on a du mal à gérer. Pour apprendre à maîtriser ces domaines et en faire des outils pour nous et pas contre nous.

Basé sur le très bon accueil des A La Folie Days de l’année dernière, qui avaient pour thématique « l’empowerment par la beauté », je veux aider et accompagner les femmes à vivre, à travers les cheveux, exactement ce que j’ai vécu. C’est-à-dire une libération de soi puisque :

  1. on s’estime tellement qu’on veut se donner le meilleur,
  2. on a confiance en soi donc on a confiance dans le fait qu’on peut obtenir le meilleur,
  3. on s’aime tellement qu’on peut déployer tous les efforts nécessaires pour aller chercher le meilleur

C’est exactement ce que les cheveux ont déclenché dans ma vie et j’aimerais transmettre l’aisance que j’ai avec moi-même, avec qui je suis, dans la beauté, dans mon estime de moi-même, dans ma carrière, etc…en plus de transmettre l’aisance que j’ai avec mes cheveux.

Un grand merci Maëlle Cabarrus d’avoir répondu à notre interview.

Vous pouvez retrouver Maëlle et sa méthode « A La Folie ! » sur sa chaîne Youtube, sa page Instagram et sa page Facebook.

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A très vite !

Bouclément vôtre,

Christie