Oyez, oyez les Boucles et Bouclettes !
C’est l’heure de découvrir un nouveau parcours inspirant, puisqu’aujourd’hui c’est avec Grace Malanda que nous allons discuter « En Boucle etc… »
Grace est conférencière, consultante et formatrice en stratégie digitale. Ce qui l’anime c’est d’accompagner les entrepreneuses qui souhaitent avoir une stratégie digitale clé en main, à la hauteur de leur ambition. Sa mission est de rendre le marketing digital accessible, concret et profitable à toutes celles qui, comme elle, ont le désir de créer, de rayonner et de se réaliser.
En 2015, elle créé le blog jmelance.com et partage les prémices de son aventure entrepreneuriale, après une expérience salariale qui ne lui convenait plus. Forte de cette expérience, elle décide de se lancer pleinement dans l’entrepreneuriat en créant le site elleselance.com, quelques mois plus tard.
Sur ce site, elle propose des accompagnements personnalisés, des formations en stratégie digitale et des masterclass thématiques pour celles qui veulent développer leur visibilité en ligne. Elle propose également des conseils pratiques sur la création, le lancement et le développement d’un business. Grace intervient aussi sur les thématiques du marketing digital et de la communication digitale dans des écoles, les Chambres des Métiers et en entreprise.
Depuis 2019, elle est désormais ambassadrice du programme She Means Business France de Facebook, et a organisé une masterclass She Means Business en février dernier en région parisienne.
BONJOUR GRACE, RACONTE-NOUS TON PARCOURS, TON HISTOIRE ?
Bonjour à toutes !
Merci Christie d’avoir pensé à moi pour m’exprimer sur le sujet du cheveu afro.
Je m’appelle Grace Malanda, je suis coach, consultante et formatrice en stratégie digitale. J’aime la danse, les voyages et l’art. Je suis ce que l’on peut appeler une hyper-sensible. J’ai toujours été très touchée par ce qui se passe autour de moi et j’ai longtemps vécu cela comme un handicap. Du coup j’ai constamment cherché à gommer ce trait de personnalité et à tel point que je voulais me fondre dans la masse, ce que j’ai réussi à faire pendant quelques années. Je voulais plaire aux autres, rentrer dans les cases et faire plaisir au plus grand nombre.
En grandissant, cela ne me convenait plus. J’en avais assez de taire mes émotions et mes envies. En 2011, alors que je venais d’obtenir mon diplôme en webmarketing, je décide de commencer une transition qui se voulait globale.
J’observais de plus en plus de personnes porter leur afro et revendiquer leur africanité. Cela peut paraître étrange mais j’ai grandi dans un milieu où il fallait la jouer profil bas. Du coup, voir des personnes qui me ressemblent affirmer ce qu’elles pensaient et représentaient m’a donné envie de faire la même chose. Et doucement, j’ai opéré un changement intérieurement radical.
J’ose enfin embrasser la personne que je suis, ma singularité devient une force. Et cela s’applique à tous les domaines de ma vie. Je décide d’arrêter le salariat et de mener la vie à laquelle j’aspire profondément. Je commence à entreprendre ma vie dans tous les sens du terme. J’apprends à honorer la personne que je suis en me donnant la chance d’être moi, de m’aimer et d’exprimer mes talents au monde.
En janvier 2016, je crée Elle se lance : une plateforme d’e-learning dédiée à l’entrepreneuriat féminin et à la communication digitale. J’accompagne les femmes audacieuses à se réaliser et à faire la différence sur leur marché en créant une activité profitable à la hauteur de leur ambition.
Porter mes cheveux afro a été un chemin vers ma propre vérité. Je me suis sentie comme libérée des diktats de beauté du monde occidental. Internet a clairement contribué à cela. J’avais enfin le choix ! Aujourd’hui, je porte mon afro avec tellement de fierté et peu importe l’endroit. L’entrepreneuriat a changé ma vie et ma perception du monde.
J’ai fait des études en webmarketing et j’ai eu plusieurs expériences professionnelles dans ce sens-là, mais je n’ai jamais autant appris qu’en entreprenant, en essayant de faire des choses et en cherchant des solutions. La meilleure école est celle de la vie. J’aime le marketing digital et l’impact que cela a dans la vie des gens. C’est ce qui a inspiré ma carrière.
J’avoue que je ne pensais pas devenir formatrice, cela a été une opportunité qui s’est avérée être une vocation. J’aime le contact humain, j’aime être utile et transmettre. Le cocktail gagnant, je pense !
Mon site Elle se lance m’a ouvert tellement de possibilités. La formation en entreprise en est un exemple. Aujourd’hui, je transmets mon savoir en marketing digital à des entrepreneurs, des salariés d’entreprises et des étudiants. J’ai même fondé une équipe de formatrices spécialisée en marketing digital pour répondre aux besoins de mes clients.
COMMENT DÉFINIRAIS-TU TON HISTOIRE AVEC TES CHEVEUX CRÉPUS ?
Une relation d’amour avec des hauts et des bas. J’aime mes cheveux même si cela n’a pas toujours été facile de les porter. Plus jeune, ma mère me faisait des tresses parce que c’était esthétique et ça lui permettait de ne pas avoir à nous coiffer tous les jours. Nous sommes 4 filles à la maison avec de belles touffes de cheveux. Du coup, elle prenait 2, voire 3 jours chaque mois pour toutes nous coiffer et le tour était joué.
À l’âge de 15 ans, j’ai voulu m’en occuper et surtout lâcher mes cheveux. Grosse erreur, je n’avais pas les codes. En quelques mois, ma belle touffe s’est transformée en cheveux rêches et cassants. Ma mère me disait souvent que c’était parce que je ne les tressais pas. Du coup, j’ai longtemps pensé que mes cheveux devaient être tressés tout le temps. J’ai donc commencé à faire des tissages. C’est seulement à la fac que j’ai décidé d’en prendre soin. Surtout qu’à ce moment-là mon portefeuille me le permettait. Je partais chez le coiffeur régulièrement, je me faisais des soins toutes les semaines et j’avais même acheté un casque chauffant pour mes soins à la maison. Mes cheveux étaient très précieux pour moi.
Mes cheveux n’ont jamais autant poussé qu’à partir du moment où j’ai pris soin d’eux. Donc toutes les croyances disant qu’il faut faire comme si ou comme ça sont fausses. Cela dépend vraiment de sa texture et de son type de cheveux. Mes cheveux n’ont jamais été aussi long défrisés qu’à cette période où j’en prenais soin, sauf que je ne me suis jamais sentie moi-même. J’étais trop tributaire du temps. Quand il pleuvait c’était une catastrophe. Je me sentais prisonnière de mes cheveux.
Jusqu’au jour où, à force de m’intéresser à des routines, je tombe sur des personnes qui ont des cheveux crépus, notamment Fatou N’Diaye, Beautiful Naturelle et d’autres influenceuses afros. Je m’interroge sur ce que mes cheveux pourraient donner en étant crépus. Sachant qu’entre temps, on m’a brûlé les cheveux avec un défrisage, du coup c’était le moment de passer à autre chose. À partir de là, en 2012 j’ai commencé une transition et cela fait 8 ans que je porte mes cheveux naturels.
J’ai vraiment eu la chance d’avoir ces youtubeuses qui m’ont permis de me rendre compte de la beauté de mon cheveu. J’ai fait 7 mois de transition, puis début 2013 je les ai coupés, j’ai fait un big chop1. Après, j’ai eu des tresses pendant 1 an. Jusqu’à ce que je me dise que je n’étais pas revenue au naturel pour cacher mes cheveux. Là ça a été le déclic. Ça a été une étape vraiment importante.
Au début ça n’a pas été simple parce qu’il fallait assumer le regard des autres. Les membres de ma famille me disaient « c’est quoi ça, va te coiffer ». Tu sais que c’est quelque chose de nouveau à apprivoiser, à expérimenter, et le fait que ton entourage te renvoie une image négative, ça n’aide pas.
Après mes cheveux ont poussé. Maintenant je me revois et je trouve que mes cheveux courts étaient magnifiques. Ça dépend vraiment du regard que l’on a. C’est nous qui rendons nos cheveux beaux, ce ne sont pas les autres. Si on se repose sur les critères des autres, notre vision est tributaire de leurs regards. J’ai vraiment essayé pendant toutes ces années de me dire « comment toi tu te trouves ? », et d’apprécier mon cheveu crépu. Et bizarrement toute ma famille a arrêté les défrisages après moi, ça a été quelque chose de changeant. Les gens de ma famille qui se moquaient de moi quand j’avais les cheveux courts m’ont ensuite dit que j’avais vraiment de beaux cheveux quand ils sont devenus longs.
En 2018, j’ai eu une importante chute de cheveux donc ça m’a poussé à les couper, à contre-coeur. Ça a été quelque chose de nouveau parce que je me suis retrouvée à porter les cheveux vraiment court pour la 1ère fois au final, puisqu’après mon big chop j’avais porté des tresses tout le temps. Or le cheveu crépu est beau quand il est long, mais quand il est court c’est différent, donc ça a aussi été une expérience, j’ai développé une autre relation, un autre regard à mes cheveux. Maintenant mes cheveux sont plus longs, mais je n’ai pas retrouvé les cheveux que j’avais avant : je n’en ai pas autant et ils poussent moins vite.
Pour moi les cheveux sont importants. C’est mon capital beauté ! Je ne me sens pas bien si je n’ai pas de beaux cheveux.
COMMENT PRENDS-TU SOIN DE TES CHEVEUX CRÉPUS ? RACONTE-NOUS TA ROUTINE CAPILLAIRE ET QUELLE EST TON ASTUCE POUR AVOIR DES CHEVEUX SAINS ?
Je travaille sur la repousse de mes cheveux, pas en terme de longueur mais en terme de volume. Il y a des endroits où j’ai beaucoup moins de volume. Je vais chez Aderans qui est un spécialiste du cheveu qui aide les personnes qui ont eu d’importantes pertes de cheveux à les faire repousser. L’objectif est de réparer le cheveu, donc on travaille plutôt sur le cuir chevelu puisqu’une fois que le cheveu a poussé, il est « mort ».
Je prends des compléments alimentaires, je fais des séances de luminodermie pour stimuler le bulbe du cheveu pour le renforcer et le nourrir. Ce sont aussi des soins à la maison, un shampoing et un masque, c’est la base. Je fais tout ça pour redonner de la force à mes cheveux et je sens mes cheveux plus forts et plus touffus qu’avant. Donc tant mieux, mais c’est un budget.
J’apprends beaucoup de choses sur mes cheveux. Typiquement, j’utilisais des huiles sur mon cuir chevelu, sauf qu’il produit déjà trop de sébum, donc ça étouffait mes cheveux et j’avais de la chute. Aller chez eux m’a permis de mieux comprendre mon cheveu. Je me suis aussi rendue compte qu’il y a une méconnaissance du cheveu chez les médecins, chez les dermatologues. Ils te disent que si tu as de la chute, ce n’est pas grave et ils te prescrivent des produits qui ne sont pas adaptés au cheveu.
Mais quand tu as une chute de cheveux, ça ne vient pas de nulle part. Le fait qu’on t’écoute, qu’on te dise « je vois ce que vous voulez dire », « je vous comprends », « effectivement vous produisez trop de sébum ce qui rend votre cuir chevelu gras, cela cause des pellicules puis une chute de cheveu si vous rajouter des huiles dessus car votre cuir chevelu est étouffé », ça fait du bien.
Avant, je passais des heures dans la salle de bains. Un lavage pouvait prendre 3 voire 4 heures. Aujourd’hui ayant les cheveux plus courts et l’habitude de prendre soin de mes cheveux afro, ce temps c’est réduit à 1h. Ma routine capillaire est simple. Je lave mes cheveux deux fois par semaine et fais un masque toutes les semaines.
Donc typiquement, je fais un masque que je pose uniquement sur les racines, ensuite je me lave les cheveux avec 3 shampoings à la suite qui ne m’assèchent pas les cheveux : un shampoing régulateur, puis un shampoing hydratant et enfin un shampoing anti-pelliculaire. Après cela, je me rince les cheveux à l’eau froide. Je me sèche les cheveux à froid parce que les champignons adorent l’humidité, donc je les sèche pour éviter qu’ils se développent. Puis j’utilise une crème pour cheveux avec un beurre d’avocat pour sceller tout ça. Mes cheveux ne sont pas secs du tout, ils sont un peu plus forts et un peu plus touffus qu’avant.
COMMENT VOIS-TU L’ÉVOLUTION DE L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ EN FRANCE ?
En France ça se développe beaucoup, il y a beaucoup de femmes qui se lancent notamment sur le digital, qui proposent leurs formations et qui se montrent, donc c’est génial. Par contre il y a encore beaucoup de choses à faire pour que ce soit équivalent au sexe masculin parce qu’il y a encore des différences dans beaucoup de disciplines. C’est clair que dans la cosmétique on va avoir plus de femmes, mais dans les métiers du digital ou de l’informatique, on n’en trouve pas beaucoup, donc c’est dommage.
Mais ça évolue assez vite. Quand j’ai commencé il y a 4 ans, il n’y avait pas beaucoup de femmes entrepreneures qui faisaient de la formation en ligne, alors que maintenant il y en a partout, donc c’est bon signe. Ça veut dire qu’il y a un marché, qu’il y a une demande et que ça fonctionne. Mais les gens qui restent sont les personnes qui sont assez régulières et qui offrent un réel service.
Les femmes entreprennent moins que les hommes mais quand elles entreprennent, elles se donnent à fond : elles ont ficelé leur projet de A à Z et elles ont un projet sérieux, costaud, bien réfléchi. Mais la réalité c’est qu’en tant que femme, il y a des contraintes. On est tributaire de beaucoup plus de choses qu’un homme. Une femme qui veut entreprendre, si elle a des enfants, a besoin d’être soutenue par son mari, par sa famille, autrement c’est hyper compliqué de devoir gérer tout ça. Un homme a une charge mentale moindre à gérer.
C’est une réalité et malheureusement c’est ce qui fait qu’aujourd’hui il y a beaucoup de femmes qui lancent leur activité mais qui au bout d’un moment ne peuvent plus gérer et arrêtent. Ou des personnes qui veulent se lancer, qui au final se rendent compte que c’est trop compliqué et qui décident d’arrêter.
Il y a beaucoup d’aides autour de l’entrepreneuriat féminin mais ça doit être avant tout un changement de fond, un changement de mentalité, parce que c’est compliqué de monter un business pour une femme si derrière elle n’est pas épaulée par son compagnon. Il y a tout un contexte familial à prendre en compte.
Même pour moi qui n’ai pas d’enfant, si je n’avais pas été soutenue par mon compagnon, ça serait compliqué d’entreprendre : tu démarres une activité, tu as moins de revenu, tu dois pouvoir gérer le manque à gagner et tout ce qui va avec. Donc tous ces critères-là font que l’entrepreneuriat féminin se développe mais reste encore fragile.
QUELLES SONT LES REMARQUES OU LES QUESTIONS QUE TU ENTENDS LE PLUS SOUVENT PAR LES FEMMES QUE TU VOIS EN COACHING ?
« J’ai peur », « j’ai peur d’entreprendre », « est-ce que je vais réussir ou pas ? », « si ça ne fonctionne pas, comment je vais faire ? », « j’ose pas », « je ne sais absolument pas comment me lancer ».
Il y a une fille que je connais depuis 4 ans, qui à chaque fois me dit « je vais me lancer », au final ce n’est toujours pas lancé. Dernièrement elle m’a annoncé qu’elle a réussi à se lancer mais pas en tant qu’entreprise à proprement parlé, mais via des coopératives.
C’est vraiment la peur du fait que ce soit trop gros, que l’on ne sait pas par où commencer, et que l’on n’a pas forcément toutes les informations, même s’il y a plein d’informations sur internet. Ce sont les questions qui reviennent le plus souvent, et surtout la peur et la confiance (« est-ce que je vais y arriver ? »).
SI TU AVAIS UN MESSAGE À FAIRE PASSER AUX PERSONNES QUI SOUHAITENT ENTREPRENDRE MAIS QUI N’ARRIVENT PAS À SAUTER LE PAS, ÇA SERAIT QUOI ?
Y aller, mais petit à petit. Vous n’avez pas besoin de créer une entreprise du jour au lendemain. Si vous voulez vous lancer, commencer à tester votre idée à petite échelle. Se dire que si demain j’ai envie de me lancer dans la restauration, au lieu d’ouvrir un restaurant d’emblée, je peux peut-être faire tester des recettes à des amis.
Il y a aussi maintenant des sites qui permettent de déguster des plats chez des particuliers. Airbnb propose la possibilité d’aller chez un particulier et de déguster des plats français ou d’autres pays, activités proposées par des particuliers ou des professionnels en lien avec la ville ou le pays du logement. Il y a aussi des sites qui vous aident à tester.
Pour moi, la manière la plus simple c’est de développer une communauté et d’abord se dire que de ma petite cuisine je vais partager mes conseils et on va voir ce que les gens pensent. Potentiellement proposer des mini évènements, des évènements ponctuels pour leur montrer ma cuisine, voir ce qu’ils apprécient et avoir leurs retours. Petit à petit, c’est ce qui permet de gagner en confiance et en même temps de développer sa communauté et de faire parler de soi. Et une fois arrive le moment où l’on se sent prêt pour aller plus loin et pour créer clairement son restaurant.
Donc mon conseil c’est d’y aller petit à petit, d’être bien entouré et aussi de se former. Ça c’est le nerf de la guerre parce que beaucoup de personnes se disent « je n’y arriverai pas ». Elles ont l’impression que c’est trop gros, mais quand elles se forment, elles se rendent compte qu’en fait ce n’est pas si complexe que ça. Se former permet de démystifier l’entrepreneuriat.
QUELS SONT TES PROJETS À VENIR ?
Faire en sorte que « Elle se Lance » devienne une école en ligne dédiée à l’entrepreneuriat et au digital. C’est un gros projet sur lequel je travaille, et mon objectif est de créer une école avec des formatrices expertes, parce que je souhaite avant tout que ce soit des femmes qui forment et accompagnent. Tout cela pour faire en sorte que « Elle se Lance » devienne une école de l’entrepreneuriat féminin et du digital pour toute les femmes qui veulent entreprendre un business en ligne et monter en compétence dans le cadre de leur activité.
Mon objectif immédiat est de développer la visibilité de « Elle se Lance » et créer des partenariats solides pour lancer la 1ère promotion d’entrepreneuses en octobre 2020.
Un grand merci Grace d’avoir répondu à notre interview
Vous pouvez retrouver tous les conseils Elle se lance sur sa page facebook et le compte instagram, ainsi que les informations sur sa formation sur son site elleselance.com.
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A très vite !
Bouclément vôtre,
Christie
1.Big chop : technique de transition capillaire vers un retour au naturel, qui consiste à couper ses cheveux abîmés par des transformations mécaniques ou chimiques (lissages, défrisages, colorations etc…) pour retrouver sa vraie nature de cheveux bouclés, frisés ou crépus. Le big chop consiste souvent à se couper les cheveux très courts, voire à se raser la tête
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